Dans le cadre du transfert de technologie, un accord a été signé au niveau national avec les universités d’Oran, de Sidi Bel Abbès, de Tlemcen et d’Aïn Témouchent, avec l’EPO et l’USTO dans l’ingénierie spécialisé dans le dessalement d’eau de mer.
. Les étudiants font leurs stages de formation de fin d’études pratiques d’une semaine à quinze jours à l’usine. Chaque année, nous recevons ces universitaires pour des visites pédagogiques. Des enfants ont aussi accès à cette usine. Mais la convention la plus importante est celle signée avec l’EPO Ecole Nationale Polytechnique d’Oran, avec qui nous avons participé à la création de cette nouvelle spécialité de process de dessalement de l’eau de mer qui va apporter un plus aux étudiants algériens. L’accord signé avec l’EPO nous permet de les accompagner en mettant à leur disposition notre laboratoire pour faire toutes les analyses et tests. En plus de la partie mécanique et la partie électrique. Chaque module peut être étudié au niveau de notre station. Cette convention a été conclue non pas pour faire des gains, mais dans l’esprit de transfert de technologie. A la base, ces stations de dessalement ont été créées avec des investisseurs étrangers du fait que cette technologie n’était pas vraiment acquise en Algérie. Mais avec ces installations, les gens ont compris c’est quoi le dessalement. Maintenant, l’exploitation est à 100% algérienne avec un personnel 100% algérien.

Le projet de la station de dessalement de Beni saf représente une chance pour la région en terme d’emplois et de développement économique. A l’heure actuelle, l’usine emploie plus  de 100 postes de travail direct, entre la société d’exploitation et de la société de sécurité, issues en majorité de la population locales soit des Wilaya de Ain temouchent et d’oran.